Une nouvelle étude médicale menée par un certain nombre de chercheurs italiens, publiée dans le Journal of Forensic Sciences, Medicine and Pathology, a révélé que le dangereux virus Covid 19 a des effets dévastateurs même sur les corps des morts de l’infection...
Les chercheurs ont découvert que le CORONAvirus était capable de vivre dans plusieurs tissus corporels plusieurs jours après la mort, malgré des conditions difficiles dans lesquelles le corps était préservé après la mort.
Les chercheurs ont disséqué cinq corps à l’hôpital de Bari pour des personnes décédées à Covid-19.
La période allait du moment du décès à une autopsie de 22 à 27 jours. Pendant cette période, les corps sont restés au réfrigérateur pendant 20 à 25 jours à 15 ° C en dessous de zéro, et un corps a été enterré pendant 5 jours avant d’être placé au réfrigérateur.
Virus terrifiant
« Les résultats de notre étude montrent que la protection personnelle des examinateurs et la désinfection des chambres d’autopsie, des zones environnantes et des outils doivent être prises au sérieux, afin d’éviter que les examinateurs ne contractent le virus en raison d’une protection inadéquate ou d’un processus indifférent », ont déclaré les chercheurs.
Ils ont ajouté que puisque les restes des patients décédés du Covid-19 étaient souvent porteurs d’une grande quantité du virus quelques jours après la mort de la personne, empêcher les proches du défunt d’atteindre le corps et accélérer les procédures d’inhumation était tout à fait justifié.
Les chercheurs ont constaté que l’infection au covid-19 se caractérise par le fait qu’elle est distribuée à de nombreux organes du corps.
Les chercheurs ont déclaré que la présence de CORONAvirus même longtemps après la mort et aussi dans les corps qui ont été enterrés et refroidis ou l’un des deux est un résultat inhabituel, indiquant une résistance élevée aux conditions environnementales « inconfortables ».
Preuves scientifiques
Le rapport d’expert indique que les preuves scientifiques augmentent de jour en jour sur la présence d’ARN viral du CORONAvirus dans ou sur le corps des morts indiquent que le virus peut être présent dans un large éventail de tissus et de fluides corporels et peut être détecté à des intervalles de plusieurs heures à plusieurs jours après la mort.
La découverte de l’ARN viral ne signifie pas nécessairement le risque de transmission conduisant à l’infection, mais fournit un indicateur de tissus et de fluides potentiellement dangereux. Des études plus approfondies sont nécessaires pour comprendre la présence et la durée de survie du virus dans différents tissus et fluides, ainsi que la possibilité de transmission indirecte.